Très utilisés pour les aménagements de jardin, les poteaux en bois se posent sans grande difficulté et s’accordent parfaitement dans un décor naturel. Selon le mode de scellement adopté, il faudrait privilégier l’esthétique ou la durée de vie…
Essences résistantes et protection supplémentaire
Traitées ou non, certaines essences atteignent en extérieur des longévités appréciables, de l’ordre de plusieurs dizaines d’années pour les résineux imprégnés en autoclave ou certains bois exotiques gras. Néanmoins, ces derniers sont nettement plus chers.
Dans tous les cas, une protection complémentaire est indispensable, notamment contre l’humidité et les insectes. Les méthodes de scellement sont nombreuses, des plus élémentaires aux plus élaborées.
Planter le poteau en pleine terre
La méthode la plus simple, mais aussi la plus risquée pour le bois et la moins robuste, consiste à planter directement le poteau en pleine terre, après avoir creusé au louchet ou à la barre à mine, un avant-trou d’au moins un quart de sa longueur.
La partie enterrée sera protégée par un enduit bitumineux ou un film d’étanchéité. L’extrémité doit reposer sur un lit de pierraille pour limiter la stagnation d’eau. Le scellement s’effectue simplement à la terre, damée couche par couche avec un madrier. Bien sûr, l’aplomb doit être vérifié et rectifié à mesure du remplissage et du tassement.

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